Bêêêtisier en langue de chats

☆Le nombre de soirées entre adultes : 0
☆La chanson que l’on a le plus entendu, dans toutes les langues et sur tout les rythmes : Despasito
☆Le nombre d’ oreillers testés: 108
☆Le nombre de dents tombées: 4 et 2 à venir
☆Le nombre de sacs à vomi utilisés dans les transports : 27
☆Le nombre d’habits vomités et irrécupérables : 3 (un costard laossien, deux tee-shirt d’Abel)
☆Le nombre de kg de riz et de poulets ingurgités : 500 kg
☆Le nombre de vols ratés: 2
☆Le nombre de chutes dans l ‘eau tout habillé: 12
☆Le nombre de fois où on a sauvé le chapeau : 4 : Brésil ( jeep), Argentine(van), Thaïlande (bus), Malaisie (ravin jungle)
☆Le nombre de fois où on nous a demandé si Sacha était un garçon ou une fille : 150 + 1 fois où une une vieille mamie cambodgienne s’en est assurée par elle même
☆Le poids de lego transportés: 2 à 3 kg
☆Le nombre de jours où on a été millionnaires (en devise locale) : 47
☆Le nombre de jours sans douche : 21
☆Le nombre de nuits sans lits : 11
☆Le nombre de jours de pluie : 13
☆Le nombre de fois où un douanier a voulu nous confisquer un flingue(lego d’un cm) : 1 (Fidji)
☆Le nombre de chiens errants qui ont voulu nous croquer : 18
☆Le nombre de fois où on nous a demandé « alors votre pays préféré? » : 65

☆Où a t on semé nos affaires ? :
– lampes de poche : la 1ère à Uyuni ( Bolivie) et la 2ème à Otres beach ( Cambodge)
– casquette : Bondi beach,  Sydney
– balise GPS : poste australienne de Melbourne
– Amulette boudha: Munduk, Bali
– 100 dollars: méchant taxi d’Ho Chi Minh ( Vietnam)
– une tong : égouts Bali

Les vacances à tonton

c’est le début d’une nouvelle vie qui débute pour tonton Christophe en Asie, à Hong Kong alors pour fêter ça, il a loué une maison à Phuket et nous a invité trois petits jours avant d’entamer son nouveau job, royal !!

Tout le monde en a profité pour recharger les batteries… au programme bonnes bouffes, transports locaux, long boat, îles de rêves et big boudha!
Merci encore tonton, nous aurions bien continué la route avec toi ….

 

 

Qui siffle ici ?

Pas ce train, il klaxonne ou il corne c est selon l’oreille ou la réverbération.

Il y a le long de cette voie celle (licence poétique) de milliers de fantômes. Eux ils ne crient plus et ils ne cornent pas non plus. Nous les imaginons apaisés…

La guerre est finie depuis longtemps. Pourtant pour eux aussi la guerre était finie, ils étaient prisonniers de guerre ou paysans asiatiques.
Ce que l’on savait avant, nous le devions à nos papas respectifs qui par leurs interets cinématographiques nous avait offert le multiple visionnage d’un film pas comme les autres. Mais dans ce film ce n est pas le train qui compte c’est la voie, et les hommes meurent tout au long d’elle et du film.

Alors on est allé voir le pont de la rivière kwai, on a emprunté la death railway et on a arpenté le cimetière de kanchanaburi. A Melbourne nous étions tombés par hasard sur le monument de ce médecin militaire australien qui avec les faibles ressources en sa possession maintenait le moral des soldats au plus haut de ce qu’il pouvait. Il en a sauvé des hommes lui et les autres médecins alliés. Mais trop sont morts aussi. 12 000 prisonniers de guerre et 90 000 coolies asiatiques.

Alors pour eux… tête haute… en avant marche et sifflez …(hello le soleil brille brille. ..)

The death railway on the Kwai river

 

Dans l’enfer du Vietnam

Nos premiers pas en Asie, Singapour et Cambodge, ne nous avaient pas préparé à livrer un combat incessant.

Le Vietnam est un pays communiste à très forte croissance, et paradoxalement c’est le pays le plus capitaliste que nous ayons visité. Ici la loi de l’offre et de la demande est une règle absolue. Mais il s’agit d’un capitalisme ultra sauvage, sans aucune régulation et couplé avec une corruption pharaonique. Quel spectacle que cette lamborghini engluée dans le flot des deux roues au coeur d’Hanoi, face à deux militaires en faction devant un ministère.
Il faut y ajouter un réel dédain voir de l’animosité à l’égard des voyageurs et touristes qui ne sont perçus que comme des portefeuilles sur pattes.
Il découle de ce beau mélange, mauvaise foi, malhonnêteté et agressivité. Prix irréalistes et fluctuants, arnaques et sollicitations permanentes auront été notre quotidien.

Petit inventaire à la Prévert: faux policiers mais vrai sifflets qui se mettent en travers de la route, ptitchat se souvient des conseils de tonton JJ et ne s’arrête jamais. Taxis truands et compteurs trafiqués. Bus à payer plusieurs fois ou qui vous laissent loin, bien loin de la ville pour faire travailler les taxis. Bus qui vous balance à d’autres bus. Hôteliers sans scrupules qui revendent plus cher votre résa vous laissant à la nuit tombée dans la rue avec vos enfants. Hôtels en travaux mais prêt à vous recevoir dans les gravats. La monnaie qui ne revient jamais. Etc, Bref nous avons beaucoup marché…
Quel dommage pour un si beau pays d’engendrer cela. Quel gâchis car ce n’est pas nous qui sommes mal tombés mais bien le quotidien des voyageurs au Vietnam. Nous avons pu échanger nos expériences avec chaque voyageur croisé et le résultat est assez drôle. Heureusement il ne nous ait rien arrivé de fâcheux mais même sortir du pays c’est révélé ardu.

En sortant des routes touristiques nous avons découvert autre chose, des gens souriant et sereins, amicaux, mais l’hystérie et la méfiance générées en 3 semaines ne nous permettaient plus de rester là.

Nous sommes arrivés au Laos sous la pluie et avec le sourire.

A la poursuite du diamant vert

Comment appréhender la poursuite de nos pérégrinations.

C’est cette coquine d’Alice qui nous sert de guide.

A Singapour, accompagnée de ses acolytes, elle nous a refait signe. Eurêka ! Le pays des merveilles est en nous. Notre perception désormais différente nous  indique que si la vie est mouvement, le voyage lui ne l’est pas.

Il n’est que le fruit de ce que l’on recherche et il est contraint par ce que l’on attend. Le voyage est poésie, spiritualité, rêve.

Alice a-t-elle rêvé?  Rêvons nous ?

Nous nous sommes posé la question tant de fois et, au final, peu importe la réponse.

Nous ne fuyons plus rien et nous n’attendons pas grand chose. Comme il n’y a pas de hasard, allons-y. Le chemin et la destination sont les deux faces de la même médaille.

Ainsi qu’on la nomme diamant ou trésor, cette médaille nous l’avions conquise à l’instant où nous l’avions rêvé.

Les dents de la mer

Nos hôtes Cherry et Fish nous proposent de nous emmener sur le récif pour nager avec les requins !!

Sans pouvoir résister à l’enthousiasme des enfants, nous acceptons pour le lendemain matin.

Au réveil, le temps est menaçant, les vagues imposantes mais Fish nous confirme que la sortie est maintenue …Oh my god !!! Des creux d’ 1m50 à 2m, à fond, toujours dans notre petite barque. ..20 min plus tard, nous y sommes, la tempête s’annonce, la mer démontée fait peur mais nous plongeons.

Dans l’ eau tout est clair, le récif est merveilleusement calme et clair, et les poissons multicolores batifolent autour de nous. ….10 plus bas, on aperçoit trois requins citrons qui tournent en rond sur le banc de sable !! Deux requins à pointe blanche nous rejoignent alors à la surface !!

Sacha est le premier à le câliner, nous lui succèdont tour à tour, HALLUCINANT !

Nous sommes tout les 4 tellement émus que le retour dans la tempête qui fouette le dos est euphorique et silencieux.

L’après midi même l’ouragan fera rage.

Paradise school

Nous en avons profité pour visiter l’école de l’île.

Les enfants en primaire s’y rendent en bateau tout les matins si le temps le permet.

Il y a encore peu de temps ils faisaient le chemin à pied. Elle est située sur un lagon plus au nord, d’un bleu indéfinissable. Accolé, trône bien-sûr un magnifique terrain de rugby .

Les enseignements se déroulent en anglais, tout les villages parlent un dialecte fidjien différent.

Les garçons ont bizarrement trouvé cette école beaucoup plus fun que celle de Marseille ou de papa maman !

Magie d’Uyuni

Abel, notre dessinateur en chef, connaissant le secret du Salar avait hâte d’expérimenter une de ces merveilles: la perspective forcée(*).

Aidé de notre expert local Edgar, Abel à mis en scène une série de clichés sans trucage ni photoshop.

(*) Absence de profondeur de champs, pas de premier ou de second plan

J’irai faire Noël chez vous

Fernando, le fils de la dame chez qui on logeait et chez qui on pensait festoyer nous a gentiment invité à fêter navidad avec eux. Fernando et Cécilia sont anesthésistes et ils leur fallaient trouver un p’tit appart à côté de l hôpital car ils étaient de garde.
Finalement, aucune urgence, tout y était: les chants, les danses les feux d’ artifice, de la viande à profusion, du malbec ( fameux vin argentin) et même papa noël!

Juste merveilleux… décidemment ces argentins…