Apothéose

Il n’était pas dans notre idée de rédiger des conseils, ni de donner de quelconques avis. Mais c’est une réalité, le Brésil est derrière nous et il y a tant à dire. Ce mois au Brésil fut à la fois un départ ainsi qu’un commencement.

Nous l’avons traversé sur un nuage comme une prolongation des grandes vacances. Rio Carioca nous avait instantanément mis au pas brazil.  Vivre au Brésil est difficile, toutes les personnes que nous avons rencontrées nous l’ont dit mais toutes gardent le sourire et possèdent une ouverture d’esprit incroyable.
Bien-sûr racisme et discrimination restent présents mais dans des proportions tellement moindre que ce que nous connaissons ces derniers temps en Europe.
Je pense à Marcia qui fit demi-tour dans une rue à sens unique pour arrêter le chauffeur de notre bus qui partait. A Paul et Célia, si chaleureux avec nous, Célia qui offre des brigadeiros aux enfants car c’est la friandise des fêtes.  Je pense à chaque inconnu qui est spontanément venu nous parler, nous aider, à ce père qui vint surveiller les enfants car il trouvait les vagues trop fortes.
Puis Porto Alegre, l’autre Brésil, celui qui ne voit pas de touristes, là tempo Gaucho mais gentillesse identique.
Ici nous devimment des voyageurs et comme un point final à notre périple brésilien, cet orage monstrueux qui nous cloua sous un pont de périphérique, figea la ville dans l’obscurité et en chassa on ne sait où tout ses habitants.
S’en suivi, enfants yamakasi, un parcours urbain nocturne où sautant de devanture en devanture nous chassions les abris à l aide de nos lampes torches . Alors apothéose? On peut voir des signes absolument partout mais celui ci nous convient particulièrement.  En un mois, c était notre première véritable pluie et quel déluge.
Le Brésil nous chassait nous forçant à passer à autre chose . Alors oui, ce Brésil est derrière nous mais tout ce qui le compose fait maintenant partie de nous.