Voyager devient si facile, nous voilà à nouveau vacanciers.
Il aura suffit d’un avion, d’un chaud printemps et de quelques palmiers pour nous retransformer, dans le confort d’airbnb, en vacanciers paisibles.
La principale différence avec Rio est que nous nous sommes défait de la frénésie. L’ esprit du voyage ayant fait son chemin, nous sommes comme dit Brassens: d’ » éternels estivants ». Quelle surprise de passer si vite de routard à touriste.
A Santiago, nous étions à ce point chez nous, que l’on en a oublié de faire des photos. C’est en voyant les enfants jouer dans cette piscine en rooftop, que notre statut touristique nous revint en mémoire.
Et lorsque Brassens veut passer sa mort en vacances, je vous assure que l’on s’accommode bien vite de passer sa vie, la vraie, celle du quotidien en vacances.
Nous nous rendons compte que se sont nos vacances que l’on reproduit ici, elles peuvent sembler incongrues, elles sont natures, randonnées, culture, rencontres, coiffeur, repas fait maison et soirée en famille.
On vit simplement du mieux que nous puissions le faire. Ce voyage est facile car il est fait de nous.
